Au cours de la dernière décennie, le commerce a connu une de ses évolutions les plus marquante avec l’effacement quasi-total des frontières entre le commerce physique et le e-commerce.
En effet, avec le ROPO (Research Online, Purchase Offline), et le ROPO inversé (Research Offline, Purchase Online), nous pensions tout connaître des comportements du consommateur omnicanal.
En réalité, il est aujourd’hui de plus en plus complexe à décrypter en raison des évolutions du digital et de l’adaptation du commerce physique à cette nouvelle done technologique. S’ouvre désormais l’ère du ROCOPO (Research Online, Check Offline, Purchase Online) – et son inverse - qui font du commerce physique et du e-commerce les deux piliers d’un commerce unifié et désormais sans couture.
Dès lors, les occasions de rentrer en contact avec les consommateurs se multiplient, encore faut-il pouvoir disposer des bons outils pour faire les bons choix sur les solutions d’activation à déployer, au national et en local.
Par sa nature même, le retail media permet aux annonceurs de s'adapter à ce nouveau contexte et de répondre à ces enjeux. Voyons de quelle manière.

Le retail media, définition.
Il est nécessaire avant d’aller plus loin de donner une définition claire du retail media qui désigne l'ensemble des offres et des actions publicitaires qui sont mesurables au sein du parcours d'achat en ligne des consommateurs.
« C'est véritablement cette notion de mesure qui caractérise le retail media, au contraire du Trade qui génère de la visibilité mais qui est difficilement mesurable » souligne Cédric Chamoux, directeur général adjoint de CoSpirit Commerce. Et d’ajouter « le retail media tire profit des datas transactionnelles dont disposent les retailers pure player mais également les retailers qui ont des magasins physiques. Cette data est liée à des intentions d'achat, à des recherches dans un contexte donné qui lui donnent une vraie valeur dans un monde qui va être cookieless demain ».
